Nîmes' Symphony Night

Publié le par Sarah

Bon alors aujourd'hui je vais vous parler de quelqu'un qui m'inspire toutes les louanges du monde et qui me tient particulièrement à coeur, et qui est en plus selon mon père, "mon maître spirituel"... STING.

Et oui, car comme vous le savez (ou pas), hier, j'ai pu assister au formidable

 

 

SYMPHONICITY TOUR DE STING !


 

Alors pour les incultes, une biographie succincte : Sting a commencé sa carrière dans les années 70 aux côtés de groupes jazz de sa région natale de Newcastle au Royaume-Uni. 

En 1977, il monte à Londres où il rencontre Stewart Copeland : c'est le début de Police ! Surfant sur la mode punk-rock qui fait rage à ce moment, le groupe Police dévie rapidement vers des sons beaucoup plus rock-reggae avant de terminer sa carrière dans des musiques beaucoup plus pop-jazzy. 

Le charismatique chanteur, bassiste et principal compositeur de ce groupe mythique s'essayera en solo à partir de 1985 dans "The Dream of The Blue Turltes", d'une inspiration beaucoup plus jazzy.

Sting évoluera ensuite vers bien d'autres styles. Citons entre autres le classique, la musique orientale, le R'n'B ou même le baroque ; bien que le genre principal dans lequel il s'exécute reste la pop.

 

          1986 sting BringOnTheNight

 

 

Un an après la sortie son album "Symphonicities", Sting remonte sur scène accompagné d'un orchestre philharmonique pour interpréter ses plus fameux titres réarrangés pour l'occasion. 

Quand j'ai appris qu'une date était programmée cet été au festival de Nîmes, et qu'en plus le concert se déroulait dans les arènes, ni une ni deux, j'ai pris ma place.

Et dès que le maître est monté sur scène, je n'ai pas regretté un seul instant de l'avoir achetée : l'acoustique était excellente, et permettait de vraiment apprécier les qualités d'un grand orchestre : les cuivres, les cordes, les vents, etc. s'entendaient à la perfection. Le Philharmonic Orchestra of Slovenia était dirigé par une jeune et dynamique chef d'orchestre qui ôterait toute idée préconçue de la queue de pie.

 

Dès l'ouverture, avec "Every Little Thing She Does Is Magic", et jusqu'au quatrième rappel, le très connu "Message In The Bottle" en version acoustique, j'ai été enchantée par la prestation.

Pendant quasiment deux heures, qui se sont écoulées comme 10 minutes, nous avons eu le droit d'écouter les plus grands succès de Sting tels que "Englishman In New-York" (avec un super solo de clarinette), "Every Breath You Take", mais aussi des titres plus audacieux très rock à l'instar de "Next To You" ou de "King Of Pain". 

La reprise de "Russians" (dont l'original est interprété dans un style assez classique), m'a vraiment scotchée. La puissance de l'orchestre et la voix de Sting m'en auraient presque mis la larme à l'oeil.

 

Quant à M. Sting, en sus de sa voix extraordinairement émouvante, a également joué de la guitare acoustique, de l'harmonica, et quelques discrètes percussions, pour mon plus grand plaisir (même si j'espérais secrètement qu'il prenne la contrebasse le temps de quelques fills...).

Après de multiples rappels, dont le final "Message In The Bottle" dont les choeurs ont été assurés par une foule réjouie (dont moi=)), le concert s'est enfin terminé.

 

 

         Message In The Bottle [Acoustique] - Sting (Arènes de Nîmes 23/07/11)

 

Et quelques moments du concert :

 

 

Cette prestation était vraiment fantastique, et je peux dire que, même n'étant pas spécialement une adepte de la musique classique, l'alliage de sons rock à des sons et des arrangements classiques était excellement réussi, dans un décor mythologique. Un vrai délice pour les yeux et les oreilles.

 

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